Les deux CAMARA ABDRAMANE, sont inscrits avec le même extrait d’acte de naissance. Ils votent dans des bureaux et communes différents, ATTECOUBE et KOUMASSI, à ABIDJAN. Ils ont chacun un numéro d’électeur « unique » et la fameuse base de données biométriques de la CEI ne peut détecter ce cas de fraude puisqu’il n’y a pas de doublons (2 personnes différentes). La base de données biométriques n’est malheureusement pas équipée d’un mécanisme de détection automatique d’individus déchus de leurs droits civique et politique ou ne remplissant pas les critères requis pour être électeurs.
Cette pratique constitue un délit d’usurpation d’identité qui est puni par la loi ivoirienne.
Permettre cette pratique fait courir le risque d’autoriser qu’un individu déchu de ses droits civique et politique puisse s’inscrire sur la liste électorale et prendre part au vote en usurpant l’identité d’un autre individu qui, lui, jouit bien de tous ses droits civique et politique.
Ceci est de nature à entacher la sincérité du scrutin.